Deux célébrations majeures en lien avec l’éducation ont marqué ce premier trimestre de l’année : la Journée mondiale de l’éducation et la Journée Internationale de la langue maternelle.
En effet, le 24 janvier de chaque année est mis à part par les Nations Unies pour célébrer le rôle de l’éducation pour la paix et le développement. L’édition 2020 placée sous le thème : « Apprendre pour les populations, la planète, la prospérité et la paix » (4P) a permis d’insister sur l’éducation en tant que droit humain fondamental, bien public et moteur du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Les membres de Pamoja ont discuté en ligne entre eux sur cette valeur de l’éducation comme ressource renouvelable de l’humanité.
La Journée internationale de la langue maternelle célébrée le 21 février avait pour thème : « Célébrer les langues transfrontalières pour un dialogue pacifique ». Au sein de la famille de Pamoja AO, on retrouve plusieurs langues transfrontalières, comme par exemple le Malinké et ses variantes (parlé au Burkina Faso, en Gambie, en Guinée, au Libéria, au Mali, en Côte d’Ivoire au Sénégal et en Sierra Leone), l’Ewé et ses variantes (parlé au Ghana, au Togo et au Bénin), le Haussa (parlé au Niger, au Nigeria, mais aussi au Bénin, au Burkina Faso et au Togo), le Yoruba (parlé au Bénin, au Nigéria et au Togo, etc. Grâce à leur dynamisme, ces langues permettent aux cultures et aux traditions locales de prospérer. Dans le contexte de mobilité économique et de déplacements pour cause sécuritaire, elles constituent de puissants outils de promotion de la paix entre les peuples et les pays voisins.